Piano Rock – Billy Joel

William Martin Billy Joel est un célèbre pianiste américain, chanteur auteur-compositeur-interprète. Il a commencé sa carrière musicale à 14 ans avec le groupe “Echoes”, qui deviendra plus tard “Lost Souls”, “Emeral Lords” et enfin “Assles” ; c’est sous ce nom qu’il enregistrera deux albums peu connus. A partir de 1973, en sortant “Piano Man”, Il deviendra l’un des artistes les plus populaires dans le monde. En France, il faudra attendre la sortie de 52nd Street pour que le public s’intéresse à lui et qu’il remporte un succès mérité de longue date. Il a gagnera par la suite de nombreux Grammy Awards pour ses albums. Il a remporté notamment le Diamond Award de la RIAA pour Greatest Hits Volume I et Volume II. Joel a exploré le domaine diversifié de la musique, incorporant et fusionnant différents éléments en elle, y compris les ballades romantiques, des éléments de hard-rock ainsi que du jazz combiné avec la pop et la soul music. Tout au long de sa carrière et jusqu’à maintenant, ses chansons ont été un jalon personnel et culturel pour des millions de ses fans, qui ont transcendé le temps. Ses nombreux tubes tels “Honesty” , “My life”, “Just the Way You Are”, “Uptown Girl”… l’ont mené au sommet des hits et sont devenues les plus grands succès radio de leurs temps. Aujourd’hui encore, ils restent populaires et sont classées parmi les meilleures chansons pop rock jamais écrites.

Les débuts :

Son père Howard, était un pianiste accompli. Alors qu’il est bébé, sa famille déménage dans le quartier Levittown de Hicksville sur Long Island où il passera ses années d’enfance. Comme son père veut qu’il devienne concertiste, il lui fait prendre des cours de piano classique dès l’âge de 4 ans, mais en 1964, alors qu’il n’a même pas 15 ans, Billy Joel abandonne le classique pour le rock.

En 1971, il signe un contrat d’enregistrement avec les Artie Ripp’s Family Productions et sort son premier album solo, Cold Spring Harbor. Cependant, il est édité avec une piètre qualité (la vitesse de défilement est trop rapide!). L’album est un échec. Peu de temps après, il émigre à Los Angeles et joue du piano au piano-bar The Executive Room sur Wilshire Boulevard sous le nom de Bill Martin. Pendant ce temps, il composa son Hit “Piano Man”. En 1972, WMMR-FM, une station de radio de Philadelphie, commence à diffuser sur son antenne «Captain Jack» un enregistrement de l’un de ses concerts qui devient rapidement un hit sur la côte Est. Après avoir entendu la chanson et trouvé son auteur, Columbia Records lui offre un contrat d’enregistrement. Il enregistrera avec eux et retournera à New York après cela.

En 1973, il enregistre l’album Piano Man à Los Angeles avec la Columbia Records. Ce single classé au Top 20 raconte ses expériences précédentes de musicien ; le magazine Cash-Box le nomme meilleur nouveau chanteur de l’année, et il reçoit son premier album d’or.

En 1976, il revient à New York et assemble un nouveau groupe qui intègre ses musiciens. La même année, il sort son troisième album Turnstile qu’il considère comme son premier album réussi avec des tube comme “Say Goodbye To Hollywood”  ou “New York State of Mind” et entame une tournée de concerts.

Le succès : 

The Stranger (1977) : Billy Joel s’associe au producteur Phil Ramone pour sortir cet album qui lui apporte la consécration. Quatre titres de ce disque apparurent dans le Top 40 aux États-Unis, les ventes dépassant celles de l’album de Simon et Garfunkel Bridge Over Troubled Water, le titre le mieux vendu auparavant par Columbia Records. Ce fut le premier album de Billy Joel à entrer dans le Top 10 a être certifié disque de platine, montant jusqu’à la deuxième place des albums les plus vendus à l’époque. The Stranger permit à Joel de remporter deux Grammy Awards : l’un pour “meilleur album”, l’autre pour “meilleure chanson” avec Just the Way You Are, une chanson écrite pour sa femme Elizabeth. On y trouve aussi les singles : “Movin’ Out”, “Only The Good Die Young et “She’s Always a Woman”.

52nd Street (1978) : Son cinquième album est considéré comme l’un des meilleurs albums de tous les temps. Billy Joël se place dans la lignée d’Elton John avec sa musique très soignée, ses tempos jazzy, sa pop teintée de rock léger et ses ballades. 52nd Street décrivait une journée passée à Manhattan, et tirait son nom de la rue dans laquelle se trouvaient les bureaux de la Columbia Records. Plus de sept millions d’exemplaires du disques furent vendus, notamment grâce aux succès des titres “Honesty”, “My Life”, “Big Shot”, “Zanzibar” et “Until The Night”. 52nd Street fut ainsi classé no 1, une première pour Billy Joel. 52nd Street fut le premier album à sortir en Compact Disc au Japon en 1982 et lors d’une opération publicitaire, il était même offert avec les premières platines disques CD. 52nd Street fut récompensé par 3 Grammy Awards : meilleure performance vocale pop, meilleur artiste masculin et meilleur album.

Glass House (1984) : Billy Joel décroche la timbale avec le single “It’s Still Rock and Roll To Me” qui reste N°1 pendant deux semaines consécutives en 1980. L’album lui aussi est le premier album de Billy Joel à être N°1 dans le Billboard chart. Il y reste pendant six semaines grâce aux trois autres titres “You May Be Right”, “Don’t Ask Me Why” et “Sometimes A Fantasy”.

The Nylon Curtain (1982) : est d’un style qui est différent des autres albums et remporte peu de succès.

An Innocent Man (1983) : Cet album flirte avec le Doo-Woop, l’ambiance de la fin des années 50 et du début 60, imprégnée de Ben E. King, Ottis Redding et Four Seasons, une production signée Phil Ramone. Uptown Girl a été conçue comme une interrogation à haute voix de Joel sur les raisons qui poussaient la magnifique Christie Brinkley, le top model qu’il venait dépouser, à rester avec un homme comme lui. Cette chanson est devenue un succès mondial dès sa sortie, et fut le seul titre de Joel à avoir été no 1 au Royaume-Uni. L’album fut classé 4e des meilleures ventes aux États-Unis et 2e en Angleterre.

Greatest Hits, Volume 1 & Volume 2 (1985) : Cet album regroupe les 21 titres les plus représentatifs de sa carrière de 1973 à 1985. Les nouvelles chansons “You’re Only Human (Second Wind)” et “The Night Is Still Young” ont été enregistrées et diffusées pour soutenir l’album. Greatest Hits se vendit à plus de vingt millions d’exemplaires dans le monde devenant le 6ème album des artistes américain les plus vendus dans l’histoire de la musique selon la RIAA.

The Bridge (1986) : Son onzième album, réalisé avec la participation de Steve Winwood, Cyndy Lauper et Ray Charles. Ray Charles apporta sa contribution à la chanson “Baby Grand”, Steve Winwood joua de l’orgue sur “Getting Closer”. Cyndi Lauper faisait partie des chœurs.

Storm Front (1989) : Storm Front sorti en octobre 1989, devint le premier album de Joel à être numéro 1 aux États-Unis depuis Glass Houses, neuf années auparavant. La chanson “We Didn’t Start the Fire”, le premier single de l’album Storm Front, sorti en septembre 1989, et devint rapidement sa 3ème chanson numéro 1 aux États-Unis. Storm Front fut le premier album depuis Turnstiles sans le producteur Phil Ramone. Pour cet album, il voulait un nouveau son, et s’entoura donc de Mick Jones du groupe Foreigner.

River Of Dreams (1993) : Joel commença à travailler sur River Of Dreams au début de 1993. Le single éponyme qui entra dans le top 10, eut un énorme succès international.

Discographie : 

Cold Spring Harbor (1971)
Piano Man (1973)
Streetlife Serenade (1974)
Turnstiles (1976)
The Stranger (1977)
52nd Street (1978)
Glass Houses (1980)
Songs in the Attic (Live) (1981)
The Nylon Curtain (1982)
An Innocent Man (1983)
Greatest Hits, Vols. 1 & 2 (1973-1985) (1985)
The Bridge (1986)
Storm Front (1989)
River of Dreams (1993)