Blues Rock – Steve Winwood

Né à Birmingham, en Angleterre, en 1948, Stephen Lawrence Winwood était le fils d’un musicien et lâcha l’école à 15 ans pour poursuivre sa propre carrière musicale à temps plein. Au cours de la décennie suivante, il fut un membre clé de plusieurs groupes de rock pionniers, dont Traffic et Blind Faith. Sa carrière solo est monté en flèche dans les années 1980 avec une paire d’albums populaires, Back in the High Life et Roll With It.

Premières années : 

Stephen Lawrence Winwood est né le 12 mai 1948 à Birmingham en Angleterre. Son père, Lawrence, était un musicien semi-professionnel qui jouait de la clarinette et du saxophone. Sa mère aimait chanter. Des deux fils, Steve est le plus jeune; son frère Muff, a attrapé lui aussi le virus de la musique. Dès que Steve Winwood eût huit ans, les enfants jouèrent avec leur père dans un groupe local.

En tant que jeune ado, Winwood a rejoint Muff dans un nouveau groupe qu’il avait monté, le Muff Woody Jazz Band. Steve s’est fait expulser de plusieurs écoles, notamment parce qu’il privilégiait plus la musique que les études. En 1963, les frères Winwood décident de faire de la musique à temps plein, un geste approuvé par leur père, qui encourage ses enfants à vivre leur passion.

La même année, les Winwood ont rejoint le groupe Spencer Davis, ce qui a permis à Steve de mettre en valeur ses qualités vocales et ses qualités de pianiste. Les singles du groupe comprenaient une série de hits britanniques et américains, tels que «I Am a Man», «Keep on Running» et le très populaire «Gimme Some Lovin», qui a grimpé jusqu’à la septième place des charts américains.

Traffic : 

Mais les intérêts musicaux de Winwood ne se limitent pas à un seul genre, et en 1967, il quitte le groupe Spencer Davis pour former un nouveau groupe, Traffic, avec le guitariste Dave Mason, le batteur Jim Capaldi et le comédien Chris Wood. L’année suivante, Traffic sort son premier album, Mr. Fantasy, dont la chanson «Dear Mr. Fantasy» fusionne les racines du groupe avec le psychédélisme.

Poussés ensemble par leur amour mutuel de l’expérimentation musicale, les membres du groupe ont été souvent tiraillés par des perceptions différentes sur l’avenir du groupe. Durant les sept ans d’existence du groupe, il y a eu de nombreuses querelles et des changements musiciens mais le son est devenu de plus en plus révolutionnaire.

Le deuxième album du groupe, sorti en 1968, incluant des chansons comme Feelin’ Alright (plus tard repris par Joe Cocker), «No Time to Live» et « Vagabond Virgin », est largement considéré comme le meilleur disque du groupe .

Winwood quitte le groupe en 1969 et rejoint Eric Clapton, ainsi que l’ancien compagnon de Clapton dans le groupe Cream, le batteur, Ginger Baker, pour former un nouveau groupe, Blind Faith.

Beaucoup de buzz entoure cette collaboration musicale et en 1969, le groupe sort son album éponyme. Mais la pression et les attentes sur les musiciens conduisent rapidement à l’éclatement du groupe. Avant la fin de l’année, Blind Faith se sépare et Winwood finit par reformer Traffic.

La carrière solo de Steve Winwood :

Quelques albums et cinq ans plus tard, Winwood dissout définitivement le groupe. Il fait face à l’obsession croissante des britanniques pour la Punk Music et à l’étreinte du Disco aux U.S.A. Son premier album sort en 1977 mais ne marche pas. Mais c’est avec les deux albums suivants, Arc of a Diver en 1980 et Talking Back to the Night en 1982, qu’il rencontrera le succès.

Arc of a Diver (1980) est le premier succès solo avec le single « While You See a Chance » (qui a culminé à la neuvième place sur le Billboard Hot 100 aux États-Unis) ; ce fut le véritable avènement de Winwood en tant qu’artiste solo. Il culmine au n ° 3 sur le Billboard 200 et sa carrière est lancée. La pochette de l’album est une œuvre de Tony Wright.

Talking Back to the Night (1982) : Sort moins de deux ans après Arc of a Diver, il n’a pas autant de succès que son prédécesseur, mais atteint la 28ème place sur le Billboard 200. « Valerie » a été un succès mineur en 1982, mais la chanson remixée en 1987 pour la première compilation de Winwood : Chronicles, devient un Hit du top 10. Les morceaux de l’album « Help Me Angel » et « Talking Back to the Night » ont également été réenregistrés pour Chronicles. Dans cet album, Winwood joue tous les instruments.

Back in the High Life (1986) : Il est classé au Top 10 sur les charts aux États-Unis, culminant à la troisième place, et est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires. Le single « Higher Love » est en tête du classement des singles et remporte le Grammy Award pour « le disque de l’année » ; « Back in the High Life Again » (USA n ° 13), « The Finer Things » (US n ° 8, le deuxième plus grand succès de l’album) et « Freedom Overspill » (US n° 20) ont également été de grands succès. C’était le dernier album studio de Winwood avec le label Island Records après 20 ans de production chez eux.

Roll with It (1988) : Il est classé dans les charts aux États-Unis et s’est vendu à plus de trois millions d’exemplaires. En plus du single éponyme qui fut classé quatre semaines à la première place du Billboard Hot 100 singles chart à l’été 1988, l’album reçut un énorme succès grâce aux singles « Don’t You Know What the Night Can Do? », «Hearts on Fire» et «Put on Your Dancing Shoes» qui passent également en continue sur la FM.

Refugees of the Heart (1990) : est paru le 6 novembre 1990 sur le label Virgin Records. Cet album se classa à la 27e place du Billboard 2001 et à la 26e place des charts anglais.

The Finer Things (1995) : est un une compilation d’enregistrements de Steve Winwood comprenant 4 CD. Cet Album inclut des chansons de ses débuts avec le Spencer Davis Group, le groupe Traffic, Blind Faith mais aussi ses principaux tubes en solo. C’est sûrement le « best of » le plus représentatif de sa carrière.

Junction Seven (1997), About Time (2003) et Nine Lives (2008) se vendent mal mais restent d’un bon niveau.
En 2004, Trafic a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame. Winwood est également récipiendaire du prix Classic Rock Award des musiciens. Plusieurs universités lui ont accordé des grades honorifiques et en 2015 Winwood a été intronisé au Walk Of Fame à Nashville, Tennessee.

Discographie : 

1977: Steve Winwood
1980: Arc of a Diver
1982: Talking Back to the Night
1986: Back in the High Life
1988: Roll with It
1990: Refugees of the Heart
1997: Junction Seven
2003: About Time
2008: Nine Lives
2010: Revolutions: The Very Best of Steve Winwood – Compilation 4 CD. Aussi disponible en version CD Standard de 17 chansons.
2017 : Winwood : Greatest Hits Live